Te Araroa : 3000km de marche
Découvre les terres sauvages d'Aotearoa, et plonge dans une aventure inoubliable de 6 mois au cœur de la nature néo-zélandaise
11/2/202421 min lire
Du Cap Nord de Te Rerenga Wairua à la Falaise Sud de Motupōhue, le Te Araroa Trail s'étend sur toute la longueur d'Aotearoa, en Nouvelle-Zélande.
Ce sentier de randonnée longue distance est l'un des plus variés au monde. Il serpente à travers des cols de montagnes, contourne des volcans, traverse de vastes plaines, longe des rivières sinueuses et traverse des villes dynamiques ainsi que des villages pittoresques.
Des panoramas montagneux aux plages dorées, en passant par des lacs aux eaux cristallines, cette randonnée offre des paysages époustouflants.
Sur ses 3 000 kilomètres, elle révèle la beauté unique des paysages et des communautés d'Aotearoa. Le point culminant du parcours est le mont Cook, qui s'élève à 3 724 mètres d'altitude dans les Alpes du Sud, au sein du parc national d'Aoraki.
Ce sentier a été établi en 1994 par une organisation caritative dont la mission est de développer, entretenir et promouvoir le Te Araroa en tant que sentier régénératif. Grâce à l'aide de bénévoles et de dons, cette association supervise le réseau de sentiers pour offrir une expérience de marche inoubliable.
Dans cet article, je vais te présenter les éléments essentiels pour organiser le Te Araroa Trail :
Géographie et paysages :
L'île du Nord est plus petite en superficie mais plus densément peuplée.
Elle est connue pour ses paysages variés, allant des plages dorées aux collines verdoyantes et aux volcans actifs, comme le mont Ruapehu et le mont Tongariro.
La région de Rotorua est célèbre pour ses activités géothermiques, avec des geysers et des sources chaudes.
Climat :
Le climat est généralement plus chaud et plus humide, avec des étés chauds et des hivers doux.
Culture et population :
Elle abrite la plus grande ville de Nouvelle-Zélande, Auckland, qui est un centre culturel et économique important.
Wellington, la capitale du pays, se trouve également sur cette île. Elle est connue pour sa scène artistique dynamique et sa culture politique.
L'île du Nord a une population plus importante, et la culture maorie y est très présente, avec de nombreux marae et événements culturels.
La Nouvelle-Zélande est composée de deux îles principales
Géographie et paysages :
L'île du Sud est plus grande en superficie et est célèbre pour ses paysages spectaculaires, notamment les Alpes du Sud, les fjords de Milford Sound et les lacs cristallins comme le lac Tekapo.
Elle est également connue pour ses vastes espaces sauvages et ses parcs nationaux, tels que le parc national d'Abel Tasman et le parc national de Fiordland.
Climat :
Le climat de l'île du Sud est plus frais, avec des hivers plus rigoureux, surtout dans les régions montagneuses.
Culture et population :
Christchurch, la plus grande ville de l'île du Sud, est souvent appelée la "ville jardin" en raison de ses nombreux parcs.
Elle a une population moins dense et est souvent perçue comme plus rurale et tranquille, avec une forte culture de plein air et d'aventure, notamment le ski, la randonnée et le VTT.
En résumé, l'île du Nord est plus peuplée et dynamique sur le plan culturel, tandis que l'île du Sud est réputée pour ses paysages naturels époustouflants et son atmosphère plus tranquille. Les deux îles offrent des expériences uniques et complémentaires, faisant de la Nouvelle-Zélande une destination riche en diversité. Que tu sois attiré par la culture urbaine de l'île du Nord ou par les merveilles naturelles de l'île du Sud, chaque île a quelque chose d'exceptionnel à offrir. Nous allons tout découvrir.
La rivière Whanganui
Voici quelques points clés à considérer pour un voyage de 5 jours en Kayak sur la Whanganui River :
Itinéraire
Le parcours typique commence à Taumarunui et se termine à Wanganui, couvrant environ 145 km. Il est possible de parcourir beaucoup plus, puisque la rivière Whanganui est l'une des plus longues et des plus emblématiques de Nouvelle-Zélande, s'étendant sur environ 290 kilomètres.
Elle prend sa source dans les montagnes de l'île du Nord et serpente à travers des paysages spectaculaires, y compris des gorges, des forêts et des plaines, avant de se jeter dans la mer de Tasman.
Personnellement, je vais opter pour une traversée sur 5 jours, afin d’explorer les sites culturels, et de profiter pleinement de l’expérience.
Hébergement
Il existe plusieurs options d'hébergement le long de la rivière, y compris des campings et des refuges. Ce qui permet de profiter pleinement de la nature environnante.
Équipement
La plupart des entreprises de location fournissent tout l'équipement nécessaire, y compris les kayaks (ou canoë au choix), les pagaies, les gilets de sauvetage et parfois même des sacs étanches. Il est également possible de prendre des formules avec nourriture incluse et transferts de bagages. Autrement, il est nécessaire de s’organiser en amont pour être autonome pendant plusieurs jours.
Conditions
La rivière Whanganui est généralement calme, mais il est toujours important de vérifier les conditions météorologiques et le niveau de l'eau, avant de s'engager sur la rivière.
Certaines sections peuvent être plus difficiles en fonction des conditions et la rivière est un milieu extrêmement changeant.
En ce qui concerne la classification des rivières, elle est considérée comme un parcours de niveau 2 à 3, selon les sections. Ça signifie qu'elle est accessible aux pagayeurs ayant une certaine expérience, mais elle peut également convenir aux débutants avec un bon encadrement.
Après deux ans de formation à l'encadrement d'activités en rivière telles que le rafting, le kayak, le canyoning et l'hydrospeed, je suis assez expérimenté pour ne pas avoir la moindre inquiétude concernant cette section. Certes, je suis loin d'avoir un niveau sportif professionnel, cependant, j'ai acquis suffisamment d'expérience pour aborder cette section sans difficulté.
Je suis impatiente de me plonger dans l'un des plus beaux sites du monde et de découvrir les lieux culturels symboliques de la Nouvelle-Zélande.
Le Te Araroa inclut une section en kayak, que l'on peut contourner par un sentier, mais il serait dommage se priver de ce point important du parcours.
La Whanganui River permet de découvrir des paysages magnifiques, des gorges impressionnantes et une faune variée. C'est également une belle opportunité d'en apprendre davantage sur la culture maorie, car la rivière est chargée d’une signification historique profonde et spirituelle pour les iwi* de la région.
Pour les iwi*, notamment le peuple Whanganui, la rivière est considérée comme un ancêtre. Elle est souvent décrite comme un être vivant, avec une âme et une personnalité, elle est intimement liée à leur identité et à leur culture.
Souvent utilisée pour des rituels et des pratiques culturelles, sur tout le long de la rivière se trouvent de nombreux sites sacrés et historiques.
Ces lieux sont des témoins de l'histoire, des coutumes, et sont liés à de nombreuses légendes.
La rivière Whanganui est bien plus qu'un simple cours d'eau ; elle est au cœur de la spiritualité Néo-zélandaise.
Sa protection et sa préservation sont essentielles pour maintenir ces liens et honorer l'héritage de leurs ancêtres.
* Les termes "iwi" et "kiwi" désignent deux choses différentes :
"iwi" fait référence à des tribus maories, tandis que "kiwi" peut désigner soit l'oiseau emblématique, soit les habitants de la Nouvelle-Zélande.
Le Te Araroa est une aventure incroyable pour les amateurs de randonnée, que tu veuilles camper sous les étoiles ou dormir dans un refuge confortable, de nombreuses options d'hébergements s’offrent à toi.
Le DOC (Département de la conservation) facilite l'accès au sentier pour un plus grand nombre de randonneurs, y compris ceux qui ne sont pas équipés pour le camping sauvage, ces logements jouent également un rôle crucial dans la protection de l'environnement et la promotion d'un tourisme durable en Nouvelle-Zélande.
Ils offrent aux randonneurs la possibilité de découvrir la beauté naturelle du pays tout en soutenant l'économie locale. Situés à des intervalles stratégiques le long du sentier, souvent à proximité de points d'eau ou de zones de camping.
Les prix des auberges et refuges varient en fonction de l'emplacement et des services offerts. En général, les tarifs peuvent aller de 10 à 30 NZD par nuit pour les refuges de base, tandis que les auberges plus confortables peuvent coûter entre 30 et 70 NZD (15 à 40€). Beaucoup de ces établissements sont gérés par des bénévoles ou des organisations locales. Certains sont des constructions anciennes, tandis que d'autres ont été récemment rénovés pour offrir un meilleur confort.
Où dormir sur le Te Araroa Trail ?
Auberges :
- Confort : les auberges sont généralement plus confortables et offrent des commodités telles que des lits, des douches, des cuisines et parfois des repas. Elles peuvent avoir des chambres privées ou des dortoirs.
- Services : elles peuvent proposer des services supplémentaires comme le Wi-Fi, des espaces communs, et parfois des activités organisées.
- Coût : les auberges sont souvent plus chères que les refuges et les huts, en raison des services et du confort qu'elles offrent.
Refuges :
- Confort : les refuges sont des hébergements plus simples que les auberges, mais ils offrent généralement un abri et un espace pour dormir. Ils peuvent avoir des dortoirs ou des chambres partagées.
- Services : les refuges peuvent avoir des installations de base comme des toilettes et des douches, mais ils n'offrent pas toujours des cuisines ou des repas. Certains refuges peuvent être gérés par des organisations locales.
- Coût : ils sont généralement moins chers que les auberges, mais peuvent avoir des frais d'utilisation.
Huts :
- Confort : les huts sont des abris très simples, souvent situés dans des zones reculées, pour les randonneurs cherchant une expérience plus rustique
Ils offrent un espace de couchage basique, généralement avec des matelas ou des bancs.
- Services : les huts n'ont souvent pas d'eau courante, de douches ou de cuisines. Les randonneurs doivent généralement apporter leur propre nourriture et équipement.
- Coût : les accès aux huts sont gratuits, mais il est courant de faire un don pour aider à leur entretien.
Hébergements privés : dans certaines villes et villages, tu peux trouver des motels, des chambres d'hôtes et d'autres types d'hébergements privés.
Certains propriétaires proposent également des hébergements spécifiques pour les randonneurs, comme des cabanes ou des lodges, souvent situés à proximité du sentier.
Types d'hébergements privés :
- B&B et maisons d'hôtes : ces établissements offrent souvent une atmosphère chaleureuse et accueillante, avec des petits-déjeuners inclus. Les prix varient généralement entre 80 et 150 NZD par nuit.
- Lodges et auberges : ils peuvent proposer des chambres privées ou des dortoirs, souvent avec des commodités supplémentaires comme des cuisines et des espaces communs. Les tarifs peuvent aller de 30 à 100 NZD par nuit, selon le type de chambre.
- Cabines et chalets : idéaux pour ceux qui recherchent un peu plus d'intimité, ces options sont souvent situées dans des zones pittoresques, entre 100 et 200 NZD par nuit. (200 NZD : 110€)
Camping :
Les prix des campings peuvent varier entre 10 et 30 NZD par nuit, selon les installations. C’est une option populaire pour ceux qui souhaitent être plus proches de la nature. Il y a des zones de camping désignées le long du sentier, qui sont souvent situés à proximité des points d'accès et des villages. On trouve des campings gratuits, des campings payants, ainsi que des sites de camping dans des parcs nationaux.
Bivouacs sauvages :
Il est également possible de bivouaquer dans des zones appropriées, mais il est important de respecter les règles et les réglementations en vigueur pour préserver l'intégrité écologique de ces espaces, et protéger la biodiversité.
Zones où le bivouac est possible :
Parcs Nationaux et Réserves Naturelles : dans de nombreux parcs nationaux, le bivouac est autorisé dans des zones désignées. Il est souvent permis de camper à une certaine distance des sentiers et des plans d'eau, mais il est essentiel de vérifier les règlements spécifiques de chaque parc.
Terrains publics : Certaines zones de terres publiques permettent le bivouac, surtout dans les régions moins fréquentées. Assurez-vous de respecter les règles locales.
Zones où le bivouac est interdit :
Zones protégées : dans certaines réserves naturelles ou parcs nationaux, le bivouac peut être strictement interdit pour protéger la faune et la flore locales. Cela inclut souvent les zones écologiquement sensibles.
Propriétés privées : Il est interdit de camper sur des terrains privés sans autorisation explicite du propriétaire. Est-ce que j’ai vraiment besoin de te l’expliquer ?
Pourquoi certaines zones sont interdites ?
Protection de l'environnement : les zones protégées abritent des écosystèmes fragiles qui peuvent être facilement perturbés par la présence humaine. Le bivouac peut entraîner la dégradation de la végétation, la perturbation de la faune et la pollution des sols et des eaux.
Conservation de la biodiversité : ces zones sont souvent des habitats pour des espèces menacées ou rares. Limiter l'accès et les activités humaines aide à préserver ces espèces et leur habitat naturel.
Gestion des ressources : les zones protégées nécessitent une gestion soigneuse des ressources naturelles. Le bivouac peut entraîner une surconsommation de ressources, comme l'eau et le bois, et peut également générer des déchets qui sont difficiles à gérer.
Sécurité des visiteurs : certaines zones protégées peuvent présenter des dangers naturels, comme des terrains instables ou des conditions météorologiques extrêmes. Interdire le bivouac peut aider à garantir la sécurité des randonneurs et des visiteurs.
Règlementation et respect des lois : les lois et règlements en vigueur dans les zones protégées visent à garantir la conservation à long terme de ces espaces. Respecter ces règles est essentiel pour la protection de l'environnement.
Je sais ce que tu penses, mais si tu décides d'y aller, d'autres suivront, et cela rendra inutiles tous les efforts des bénévoles pour protéger ces endroits.
Mais alors, comment savoir où bivouaquer ?
Cartes et guides : utiliser des cartes détaillées et des guides de randonnée qui indiquent les zones de bivouac autorisées. Le site officiel du Te Araroa fournit également des informations utiles.
Ressources en ligne : consulter les sites web des parcs nationaux et des organismes de gestion des terres pour obtenir des informations à jour sur les réglementations.
Communauté de randonneurs : rejoindre des forums ou des groupes de randonneurs peut t’aider à obtenir des conseils et des recommandations sur les meilleures zones de bivouac.
La page officielle du Te Araroa trail est une vraie mine d’or : https://www.teararoa.org.nz/trail-logistics/
Tu peux aussi regarder sur le site du DOC : https://nouvelle-zelande-a-la-carte.com/randonnee-en-nouvelle-zelande/doc-department-of-conservation
Les options de ravitaillements
Options les moins chères
- Supermarchés : Les supermarchés dans les villes comme Taupo, Nelson et Te Anau offrent des prix compétitifs pour les produits de base.
- Marchés locaux : Les marchés fermiers, comme ceux de Nelson, peuvent offrir des produits frais à des prix raisonnables, surtout si vous y allez en fin de journée.
Producteurs locaux
- Marchés fermiers : Dans des villes comme Nelson et Te Anau, tu peux trouver des marchés où les agriculteurs locaux vendent leurs produits, ce qui est une excellente façon de soutenir l'économie locale tout en se ravitaillant.
- Coopératives alimentaires : Certaines régions ont des coopératives où les randonneurs peuvent acheter des produits frais directement auprès des producteurs.
Île Nord
- Kaitaia : Point de départ du sentier, avec des supermarchés et des magasins d'alimentation.
- Whangarei : Offre plusieurs options de ravitaillement, y compris des marchés locaux.
- Taupo : Supermarchés et petits magasins, ainsi que des restaurants.
Île Sud
- Picton : Accès à des supermarchés et des magasins d'alimentation.
- Nelson : Connue pour ses marchés fermiers et ses produits locaux.
- Te Anau : Supermarchés et options de restauration.
Le matériel assure ta sécurité
Il est essentiel d'avoir un équipement adapté, y compris des vêtements imperméables, des couches thermiques et des chaussures appropriées. Un bon équipement peut faire la différence en cas de conditions météorologiques difficiles.
Matériel nécessaire
Sac à dos : un sac d’une capacité de 50 à 65L, léger et bien ajusté avec un soutien lombaire pour transporter l’équipement et les provisions. Choisir un modèle étanche ou avec une housse de pluie.
Tente : si tu prévois de bivouaquer, choisis une tente légère et résistante aux intempéries.
Un sac de couchage : adapté aux 3 saisons, idéalement confort 0°, compressible et léger.
Matelas de sol : isolant et confortable, en mousse ou gonflable
Trousse de premiers secours : des pansements ampoules, des bandages, des antiseptiques, des médicaments de base.
Lampe frontale : pour les randonnées nocturnes ou en cas d'urgence.
Sifflet : pour signaler ta présence en cas de besoin.
Bâtons de marche : réduit le poids exercé sur les articulations de 20 à 25%, améliore la stabilité, réduit le risque de blessure
Lunette de soleil UV : indispensable
Chapeau et gants : protection soleil et froid
Guêtres : protection des pieds (boue et débris)
Sacs étanches
Cordelettes : toujours utile pour réparer divers matériels (tu peux aussi opter pour un scotch de bonne qualité, il m’est déjà arrivé de réparer ma tente comme ça.)
Chaussures de randonnée : opte pour des chaussures robustes et confortables, adaptées aux terrains variés. (Évite les chaussures imperméables qui mettrons beaucoup trop de temps à sécher.) Prends également une paire de tongs.
Sous-vêtements techniques : séchage rapide
Couche de base : t-shirt et pantalon respirants, en laine mérinos ou matériaux synthétiques
Couche externe : veste imperméable et coupe-vent (type GORE-TEX)
Globalement, il te faut une tenue pour la nuit que tu gardes systématiquement à l’abri de l’humidité, et deux tenues de journées pour alterner. (ce qui permet de les laver et de maintenir un minimum d’hygiène)
Pour l’hygiène, tu dois prévoir :
Lingettes bio pour la toilette quotidienne (que tu emporteras avec toi s’il te plaît)
Savon bio : tu peux l’utiliser pour ton corps et pour ton linge.
Brosse à dents et dentifrice version compacte
Alimentation :
Réchaud : léger avec un carburant facile à trouver sur place (gaz)
Popote
Filtre à eau et/ou pastilles purifiantes
Sac étanche : protection humidité et insecte !
Couteau
Rations lyophilisées : toujours quelques repas de secours
Barres énergétiques : en-cas riches en calories pour une énergie rapide
Sécurisé :
Balise de localisation personnelle (PLB) : Il est fortement recommandé d'emporter une balise de détresse, qui permet d'envoyer un signal aux services de secours en cas d'urgence. Elle est particulièrement utile dans les zones isolées où la couverture du réseau est limitée. Elle détient une autonomie de batterie impressionnante.
GPS ou application de randonnée : utile pour suivre ta position, anticiper ta journée, évite de te perdre. Aujourd’hui beaucoup de montres offres des fonctionnalités très avancées (tel qu’un suivi en temps réel, une carte IGN, un appel au secours) néanmoins, tu dois avoir une connexion sur ton téléphone
Éléments à prendre en compte :
Préparation physique : assure-toi d'être en bonne condition physique avant de commencer le sentier, car certaines sections peuvent être exigeantes.
Planification de l'itinéraire : informe-toi sur les sections du sentier que tu vas parcourir, y compris la distance, le dénivelé et les points d'eau. Une bonne reconnaissance est fondamentale.
Compagnie : il est conseillé de randonner avec un partenaire. Si comme moi, ce n’est pas ton cas, préviens un proche de ton avancée sur le sentier. Tu peux aussi remplir les registres des refuges, qui permettent aux secours de connaître ta dernière position officielle, en cas de problème.
Anticipe le remplacement de matériel dans ton budget.
Météo :
Prévisions météorologiques : consulte régulièrement les prévisions météo avant et pendant ta randonnée. La météo en Nouvelle-Zélande peut changer rapidement, et il est important d'être préparé à des conditions variées. Tu dois anticiper tes temps de déplacement et le lieu où tu décideras de t’installer pour la nuit. Il est possible d’être confronté à des tempêtes soudaines, des vents violents et des températures extrêmes, qui peuvent rendre certaines sections du sentier dangereuses, en particulier celles qui sont exposées ou en altitude.
Hypothermie et coup de chaleur : tu dois être conscient des risques d'hypothermie en cas de temps froid et humide, surtout si tu ne portes pas de vêtements appropriés. À l'inverse, en été, le coup de chaleur peut être un risque si tu ne t'hydrates pas suffisamment ou ne te protèges pas du soleil.
Le soleil est particulièrement intense en Nouvelle-Zélande, en raison de la proximité du trou dans la couche d’ozone, situé au-dessus de l’Antarctique. Une plus grande quantité de rayons UV atteignent la surface de la Terre.
Les montagnes, les vallées et la proximité de l'océan influencent les conditions météorologiques. Les zones côtières peuvent connaître des tempêtes soudaines, tandis que les régions intérieures peuvent avoir des températures extrêmes.
Certaines régions, comme la côte ouest de l'île du Sud, reçoivent des précipitations abondantes, ce qui peut rendre les sentiers boueux et glissants. Tu dois être préparé à des conditions humides, même en été.
La météo peut changer rapidement, souvent en quelques heures. Un ciel clair peut se transformer en tempête, avec des averses de pluie, du vent fort, et même de la neige dans les zones montagneuses. Cela nécessite une vigilance constante et une bonne préparation.
Sentiers
Balises et marquage : le Te Araroa est généralement bien balisé, mais il est essentiel de rester attentif aux panneaux et aux marques sur les arbres ou les rochers.
Terrains escarpés : certaines parties du sentier incluent des montées abruptes ou des descentes raides qui nécessitent une bonne technique. Tiens-toi prêt à utiliser tes mains pour grimper et descendre en toute sécurité.
Passages étroits : dans certaines zones, le sentier peut être étroit et exposé, avec des pentes abruptes de chaque côté. Cela nécessite une attention particulière et une bonne gestion de l'équilibre.
Zones de crête : certaines parties du sentier traversent des crêtes où le vent peut être fort et les conditions peuvent changer rapidement. Évite ces zones par mauvais temps, surtout si des orages sont prévus.
Rivières et cours d'eau : la traversée de rivières sera nécessaire, et les niveaux d'eau peuvent varier en fonction des précipitations, rendant parfois les traversées dangereuses ou impossibles. Renseigne-toi sur les zones propices à une traversée en toute sécurité. Une bonne lecture de rivière est essentielle, il est crucial d'évaluer les risques avant de s'engager.
Assurance
Couverture médicale : assure-toi que ton assurance voyage inclut une couverture médicale adéquate. C’est particulièrement important en cas d'accident ou de maladie pendant ta randonnée. Les frais médicaux en Nouvelle-Zélande peuvent être élevés, surtout si tu as besoin d'une évacuation.
Évacuation d'urgence : vérifie que ton assurance couvre les frais d'évacuation d'urgence, qui peuvent être nécessaires en cas de blessure grave ou de conditions météorologiques extrêmes. Cela peut inclure le transport par hélicoptère ou par d'autres moyens vers un hôpital.
Activités spécifiques pour les Activités de Plein Air : si tu prévois de faire des activités spécifiques (comme l'escalade, le kayak ou d'autres sports d'aventure, randonnée comprise), assure-toi que ton assurance couvre ces activités.
Certaines excluent les activités de plein air, alors vérifiez les détails ! Avoir une assurance adéquate est crucial pour garantir ta sécurité et ta tranquillité d'esprit lors de cette randonnée.
En résumé, la sécurité sur le Te Araroa Trail repose sur une bonne préparation, un équipement adéquat et une vigilance constante. En tenant compte de ces éléments, tu pourras profiter pleinement de ton expérience tout en minimisant les risques. Bon voyage, n’hésite pas si tu as des questions !
Les trails angels
Les trail angels peuvent être des familles, des retraités, des jeunes ou des passionnés de plein air qui vivent près du Te Araroa.
Ils sont motivés par un désir de partager leur amour pour la nature et d'aider les autres à vivre une expérience positive. Certains sont eux-mêmes des randonneurs qui ont parcouru le Te Araroa ou d'autres sentiers. Ils comprennent les défis auxquels les randonneurs sont confrontés et souhaitent offrir leur aide.
Leur rôle principal est d'améliorer l'expérience des randonneurs en leur fournissant des services et des ressources qui peuvent rendre leur aventure plus agréable et plus sûre.
Hébergement : certains trail angels offrent un hébergement gratuit ou à faible coût chez eux, permettant aux randonneurs de se reposer dans un environnement confortable. Cela peut inclure des lits, des douches et des repas.
Transport : ils peuvent proposer des services de transport pour aider les randonneurs à se rendre à des points d'accès au sentier, à des magasins ou à des lieux d'intérêt à proximité.
Ravitaillement : ils peuvent fournir des collations, des repas ou du matériel de randonnée, ce qui peut être particulièrement utile dans les zones où les options de ravitaillement sont limitées.
Conseils et informations : ils partagent souvent des conseils sur le sentier, les conditions météorologiques, les sections difficiles et les meilleures pratiques pour randonner en toute sécurité. Leur connaissance locale peut être précieuse pour les randonneurs.
Soutien moral : en plus des services pratiques, les trail angels offrent souvent un soutien moral et une camaraderie, ce qui peut être réconfortant pour les randonneurs qui se sentent isolés ou fatigués.
Pour les contacter :
Le site officiel du Te Araroa propose des informations sur les trail angels, y compris des coordonnées et des conseils pratiques pour contacter.
Groupes en ligne (pages Facebook) ou des forums dédiés aux randonneurs du Te Araroa. Ces communautés peuvent te fournir des recommandations et des contacts intéressants.
Certaines applications de randonnée ont des sections dédiées aux trail angels, où les randonneurs partagent des informations de contact et des expériences. (Te Araroa – The Trail App)
Les refuges et auberges ont également des informations sur les trail angels locaux et comment les contacter.
Île du Nord (North Island) – 1 600 km
Northland (Cape Reinga à Auckland) : ~520 km
1. Cape Reinga à Ahipara (via 90 Mile Beach) – 100 km (~6 jours)
Longue marche sur la plage avec peu de dénivelé.
2. Ahipara à Kerikeri – 132 km (~8 jours)
Traversée de forêts et terres agricoles avec des dénivelés modérés.
3. Kerikeri à Opua – 35 km (~2 jours)
Marche facile dans des paysages côtiers.
4. Opua à Waikare (kayak) – 7 km (~1/2) journée Traversée en kayak (2-3 heures).
5. Waikare à Whangarei – 70 km (~4 jours)
Sentier vallonné, quelques sections forestières.
6. Whangarei à Auckland – 270 km (~16 jours)
Traversée de forêts, de collines, et des zones rurales jusqu’à Auckland.
Auckland à Hamilton : ~200 km
1. Auckland Urban Routes – 80 km (~5 jours)
Sentier principalement urbain.
2. Auckland à Mercer – 72 km (~4 jours)
Terrain rural avec quelques dénivelés.
3. Mercer à Hamilton – 48 km (~3 jours)
Sentier plat et facile à travers des terres agricoles.
Waikato et King Country : ~200 km
1. Hamilton à Pirongia – 70 km (~4 à 5 jours)
Montée douce vers Pirongia.
2. Pirongia à Waitomo – 90 km (~6 jours)
Colline, forêts et grottes, terrain légèrement accidenté.
3. Waitomo à Te Kuiti – 40 km (~2 à 3 jours)
Marche tranquille sur un terrain relativement facile.
Central Plateau (vers Whanganui) : ~300 km
1. Te Kuiti à Taumarunui – 90 km (~5 à 6 jours)
Marche en zones rurales et boisées.
2. Taumarunui à Whanganui (via Whanganui River Journey) – 210 km (~4 jours en kayak)
Section en canoë/kayak sur la rivière Whanganui.
Whanganui à Wellington : ~380 km
1. Whanganui à Palmerston North – 180 km (~10 à 11 jours)
Sentier varié entre zones rurales et boisées.
2. Palmerston North à Wellington – 200 km (~12 jours)
Marche à travers les collines des Tararua Ranges jusqu’à Wellington.
Île du Sud (South Island) – 1 400 km
Picton à Nelson : ~160 km
1. Picton à Pelorus River – 75 km (~4 à 5 jours)
Sentier dans le Queen Charlotte Track avec de belles vues côtières.
2. Pelorus River à Nelson – 85 km (~5 jours)
Sentier vallonné à travers des forêts et des rivières.
Nelson à Boyle Village (Richmond Ranges) : ~250 km
1. Nelson à St Arnaud – 125 km (~7 à 8 jours)
Traversée des montagnes des Richmond Ranges, terrain technique.
2. St Arnaud à Boyle Village – 125 km (~7 à 8 jours)
Sentier accidenté à travers forêts et montagnes.
Boyle Village à Arthur's Pass : ~100 km
1. Boyle Village à Harper River – 55 km (~3 à 4 jours)
Terrain alpin avec des rivières.
2. Harper River à Arthur's Pass – 45 km (~3 jours)
Sentier en montée à travers les Alpes du Sud.
Arthur's Pass à Tekapo (Canterbury) : ~380 km
1. Arthur's Pass à Lake Coleridge – 80 km (~5 jours)
Sentier difficile à travers les Alpes, conditions climatiques imprévisibles.
2. Lake Coleridge à Rangitata River – 150 km (~9 jours)
Marche dans des plaines ouvertes avec quelques sections techniques.
3. Rangitata River à Tekapo – 150 km (~9 jours)
Passage dans des paysages de montagnes et de lacs.
Tekapo à Wanaka : ~240 km
1. Tekapo à Twizel – 55 km (~3 à 4 jours)
Marche à travers des paysages désertiques et ouverts.
2. Twizel à Lake Hawea – 185 km (~11 jours)
Sentier montagneux dans les Alpes du Sud avec quelques sections escarpées.
Wanaka à Queenstown : ~100 km
1. Wanaka à Arrowtown – 60 km (~4 jours)
Sentier à travers montagnes et vallées.
2. Arrowtown à Queenstown – 40 km (~3 jours)
Arrivée dans la ville touristique de Queenstown.
Queenstown à Bluff : ~300 km
1. Queenstown à Greenstone Track – 55 km (~4 jours)
Sentier vallonné avec de belles vues sur les montagnes.
2. Greenstone Track à Te Anau – 135 km (~8 jours)
Longue marche dans des zones de montagnes et forêts.
3. Te Anau à Bluff – 110 km (~7 jours)
Dernière étape à travers des paysages côtiers et forestiers jusqu’à Bluff.
Détails des étapes
Cette planification inclut des jours de repos occasionnels, des ajustements pour les conditions du terrain et les moments où il faudra peut-être ralentir à cause des difficultés techniques ou de la météo.
Ces chiffres sont des estimations, et le kilométrage exact peut varier en fonction des détours, des variantes du sentier et de l'utilisation d'alternatives comme le kayak ou des sections en bateau.
Total : 3 000 km / Environ 180 jours de marche (6 mois) dénivelé positif cumulé 90 000 mètres
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